Préparer les travailleurs à la mi-carrière à explorer de nouvelles possibilités
Le Centre des compétences futures – Future Skills Center a annoncé le 9 juillet un investissement de 7,65 millions de dollars dans dix nouveaux projets d’innovation, qui permettront de cerner les meilleures possibilités de formation pour les travailleurs à la mi-carrière. Le Trucking Human Resource Sector Council Atlantic, le PEI Trucking Sector Council, la Women’s Trucking Federation of Canada, l’Association canadienne du camionnage d’entreprise, l’Atlantic Provinces Trucking Association, l’Association des services aux immigrants de la Nouvelle-Écosse, le Native Council of Nova Scotia et le Centre pour l’innovation de l’emploi de l’université St. Francis Xavier s’associeront au projet « Building the Skills of the Trucking Industry » (renforcer les compétences dans l’industrie du camionnage), un investissement de 693 420 $ pour un projet de deux ans. Ce projet offrira des outils pédagogiques innovateurs à au moins 150 camionneuses et camionneurs professionnels du Canada atlantique, dans le but d’examiner comment soutenir le maintien des effectifs existants et le recrutement de nouveaux travailleurs dans ce secteur. Lisez l’annonce complète ici. Informez-vous sur le projet de renforcement des compétences ici.
Le CIE et le Conference Board du Canada accueillent le sondage régional du Centre des compétences futures
Votre opinion nous intéresse.
Au nom du Centre des compétences futures – Future Skills Center (FSC-CCF), le Centre pour l’innovation de l’emploi de l’université St. Francis Xavier et le Conference Board du Canada se sont associés pour faciliter une escale de la tournée régionale de sondage, qui se tiendra au Halifax Convention Centre (centre des congrès d’Halifax) le 22 novembre 2019. Cette rencontre vise à réunir les Néo-Écossais engagés dans le domaine des compétences et de la formation dans la province ou s’y intéressant.
Les séances commenceront par une brève introduction au mandat et aux objectifs du Centre des compétences futures, et fourniront une mise à jour sur ses opérations et ses activités. La rencontre mettra ensuite l’accent sur la facilitation de conversations en petits groupes avec des Néo-Écossais afin de discuter de leurs idées et réflexions sur la manière dont le Centre des compétences futures peut aider au mieux la province aujourd’hui à exploiter les perspectives futures en matière de main-d’œuvre.
Nous souhaitons connaître votre point de vue sur la manière dont le Centre des compétences futures peut répondre au mieux aux divers besoins en matière de futures compétences et structurer ses opérations en conséquence, de manière à répondre aux priorités de la Nouvelle-Écosse. Vos suggestions serviront à éclairer les stratégies d’investissement dans la recherche et l’innovation du Centre des compétences futures.
Le Centre des compétences futures teste et mesure rigoureusement des approches novatrices pour déterminer les nouvelles compétences recherchées à travers le pays, dans le but d’aider les Canadiens à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour tirer pleinement parti de l’évolution de la main-d’œuvre et réussir sur le marché du travail.
La rencontre est gratuite, mais le nombre de places est limité. Veuillez vous inscrire pour réserver votre place à https://www.conferenceboard.ca/web/fsc/fsc_fr.aspx
Vous ne vivez pas en Nouvelle-Écosse, mais vous souhaitez participer à la conversation? La tournée régionale de sondage du Centre des compétences futures va organiser des rencontres dans toutes les provinces et tous les territoires. Pour obtenir de plus amples renseignements, contactez Heather McIntosh, directrice principale, Mobilisation des connaissances et recherche (mcintosh@conferenceboard.ca).
Pour rester à jour sur le Centre des Compétences Futures, abonnez-vous à leur liste d’envoi ici: https://fsc-ccf.ca/fr/#coordonnees
Explorer notre impact collectif
L’Association de développement de carrière de la Nouvelle-Écosse (NSCDA) a tenu son congrès annuel du 5 au 7 juin au Hilton Doubletree à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. Le congrès « Big Picture » a réuni des centaines de membres et de professionnels de la communauté du développement de carrière en Nouvelle-Écosse pour se réseauter, discuter des enjeux et explorer des idées. Les membres de la NSCDA, tels que les centres Nouvelle-Écosse au travail, aident les personnes à participer à diverses activités de développement de carrière, et le Centre pour l’innovation de l’emploi (CIE) de l’université St. Francis Xavier collabore avec ces membres pour leur apporter un soutien en vue de fournir leurs services. Informez-vous davantage au sujet de Nouvelle-Écosse au travail ici.
Le CIE a parrainé la conférencière qui a fait le discours de clôture du congrès de la NSCDA, Maggie MacDonnell, et l’équipe a également contribué à l’organisation d’ateliers et d’une rencontre préalable au congrès, un atelier d’une journée intitulé « Exploring our collective impact within the career development ecosystem » (explorer notre impact collectif au sein de l’écosystème du développement de carrière). L’apprentissage, les conversations et les activités de l’atelier étaient axés sur l’utilisation d’une approche fondée sur les atouts pour s’attaquer aux enjeux importants en matière d’emploi et de développement de carrière. En commençant par une approche individuelle, puis en l’étendant à l’échelle de l’organisation et de la communauté, l’atelier a exploré les outils et les méthodes utilisés pour apporter des changements positifs et renforcer une culture d’innovation.
Jaime Smith, Angela Bear et Paula Romanow (Ph. D.) du CIE ont animé l’atelier, en compagnie de Mo Drescher, artiste visuel et fondateur de Brave Space. Mo a créé un support visuel pour illustrer les apprentissages et mettre en évidence les actions clés et les prochaines étapes. Le CIE souhaite remercier les participants au panel qui ont apporté leur expertise à l’atelier préalable au congrès: Sehkahanee Reynolds (Valley African Nova Scotian Development Association), Michelle Poirier (Programmes pour la jeunesse de Phoenix), Mohja Alia (Association des services aux immigrants de la Nouvelle-Écosse) et Paula Robinson (Native Council of Nova Scotia).
Durant le congrès, les participants ont pu choisir d’assister à plusieurs présentations plus brèves. Paula Romanow du CIE, avec l’aide de Brenda Gatera, Jessie Doyle, Aleesha Quinn, Alyssa Mansfield et Catherine Kennedy, stagiaires en recherche au CIE, a présenté un exposé sur le thème « Youth Initiatives in Career Development: Learnings and Insights » (initiatives pour la jeunesse en matière de développement de carrière : apprentissages et perspectives). Le CIE a travaillé avec plusieurs services d’emploi et plusieurs partenaires en développement économique communautaire à travers la province pour mieux comprendre l’impact potentiel de l’engagement des jeunes dans l’innovation en matière de développement de carrière et d’emploi. Au cours de la séance, l’équipe a présenté des recherches sur les pratiques exemplaires et les modèles émergents dans le domaine des programmes de mentorat pour les jeunes et de développement des compétences favorisant l’employabilité. Les stagiaires ont partagé leurs points de vue sur l’importance de réfléchir différemment au sujet des carrières, du développement et de l’apprentissage permanent et embrassant tous les aspects de la vie.
La dernière matinée du congrès a mis en vedette Maggie MacDonnell, éducatrice et conceptrice de programmes de renommée mondiale. Maggie a fourni un exposé détaillé sur son travail en tant qu’enseignante à Salluit, au Nunavik. Elle a mis en œuvre des programmes éducatifs innovants pour favoriser la résilience chez les jeunes dans une communauté où le poids de la colonisation et des traumatismes intergénérationnels avait entraîné des taux d’abandon scolaire élevés et une vague de suicide chez les jeunes. Maggie a partagé des exemples de la manière dont elle a aidé les jeunes de la communauté à se prendre en main par le biais d’initiatives telles que la création d’un atelier de réparation de vélos géré par des jeunes, la construction d’un centre de conditionnement physique, le lancement d’un club de course à pied pour les jeunes et la formation d’un club d’aventures pour jeunes filles. Les résultats de son travail à Salluit ont permis de réduire le taux de suicide et d’améliorer la persévérance scolaire. Grâce à ces programmes, ses élèves ont également pu commencer à renouer avec leur culture et leur patrimoine inuits.
Le travail de Maggie est un excellent exemple de la façon dont une personne peut apporter des changements et amener les jeunes à s’engager dans la communauté. Son exposé passionné et émouvant a été un rappel fantastique et touchant du rôle important des enseignants en vue d’atteindre des résultats positifs chez les jeunes. Pour son travail, Maggie s’est vue décerner le Global Teacher Prize d’un montant d’un million de dollars (US), et elle mérite bien le surnom de « Million Dollar Teacher ». Maggie est diplômée du programme de Sciences de l’activité physique de St. FX et ancienne élève de l’Institut international Coady. L’équipe du CIE qui était présente a eu l’occasion de la rencontrer ensuite pour une brève conversation et une photo exhibant leurs anneaux portant l’insigne X (St. FX).
Libérer le potentiel grâce au projet (How We Thrive)
Par Ben Herringer
La rencontre How We Thrive (qui s’est tenue du 2 au 5 juin à l’université Mount Saint Vincent à Halifax) a réuni des acteurs du changement et des leaders de l’ensemble de la Nouvelle-Écosse pour établir des liens, échanger des idées et discuter des moyens de mettre sur pied des systèmes et des communautés permettant aux gens de s’épanouir. Ces trois journées ont fourni des occasions d’apprendre, de discuter et d’établir des relations. Chaque participant a choisi une filière d’apprentissage auquel il a assisté pendant trois heures chaque matin. Chaque filière d’apprentissage était axée sur un thème différent et les facilitateurs ont guidé les participants tout au long de discussions et d’activités pour les aider à explorer ce thème.
J’ai assisté à la rencontre « How We Thrive » avec trois autres membres de l’équipe du Centre pour l’innovation de l’emploi. Notre rôle était de cofaciliter une filière d’apprentissage appelé « Unleashing Potential » (libérer le potentiel) en compagnie de Michael Flood, directeur de l’initiative sur la qualité de vie à Engage Nova Scotia. La première journée de notre filière d’apprentissage a été consacrée à l’analyse de l’impact et du potentiel individuels, et a comporté beaucoup d’autoréflexion ainsi qu’un inventaire des atouts. Cela a préparé le terrain pour les activités des deux jours suivants. Le deuxième jour, l’accent a été mis sur la recherche de notre « pourquoi » ou de notre raison d’être dans la vie et le travail, et sur la façon dont nous pouvons nous en servir pour harmoniser nos efforts et ceux de notre équipe afin d’avoir davantage d’impact. Nous nous sommes également penchés sur certains des obstacles rencontrés par chacun de nous pour libérer notre potentiel et nous avons démontré le pouvoir d’une perspective positive pour relever les défis. La troisième journée a été consacrée entièrement à la collaboration et à la manière dont nous pouvons nous aider mutuellement à libérer notre potentiel. Certains participants ont cerné des problèmes dans leur vie et leur travail, tandis que d’autres ont fourni des conseils et partagé des ressources pouvant être utiles pour résoudre ces problèmes lors de discussions de groupe. Je n’avais aucune expérience antérieure en matière de facilitation, et ce processus a été une excellente occasion d’apprentissage. Le plus grand défi pour moi a été d’adapter les séances que nous avions soigneusement préparées au cours des semaines qui précédaient la rencontre How We Thrive. Cela était nécessaire pour respecter le temps imparti ou poursuivre des conversations spontanées qui étaient importantes pour le groupe, et cela nous a obligés à modifier nos plans pour chaque journée afin de veiller à être toujours en mesure de fournir les résultats escomptés. Cela m’a posé des problèmes au début parce que j’aime être organisé, suivre le plan et me sentir bien préparé. Au cours des trois jours de facilitation, je me suis peu à peu senti plus à l’aise avec ce degré d’incertitude et je me suis rendu compte que cela faisait souvent partie du processus de facilitation. C’est une compétence essentielle que d’être capable de travailler dans ce type d’environnement, d’avoir une vision globale et de transmettre les idées essentielles de la séance. En tant qu’équipe, je pense que nous avons fourni une expérience enrichissante aux participants et leur avons apporté des outils concrets pour les aider à libérer leur potentiel. À l’issue du programme, nous avons reçu de nombreux commentaires positifs des participants, ce qui était très gratifiant. Grâce à cette première expérience positive, je serai disposé à envisager de futures occasions de facilitation.
L’expérience de la rencontre How We Thrive dans son ensemble a été très unique. J’ai rencontré des personnes de divers horizons, acquis de nouvelles connaissances et vécu des situations inconfortables qui m’ont interpellé et ont changé ma perspective. J’ai constaté que mon état d’esprit est devenu beaucoup plus positif au fur et à mesure du déroulement de la rencontre, et je pense que cela était dû à la création d’un environnement inclusif. Les participants étaient chaleureusement invités à partager leurs points de vue et à contribuer et, par conséquent, j’ai commencé à me sentir plus à l’aise pour participer. Bien que certaines personnes se soient engagées dans des conversations difficiles, graves et chargées d’émotions tout au long de la rencontre, à la fin, la plupart des participants semblaient confiants en notre avenir collectif et étaient prêts et motivés à utiliser ce qu’ils avaient appris pour aider leurs communautés à prospérer.
Le travail de recherche soutient les initiatives de la Nouvelle-Écosse
Le Centre pour l’innovation de l’emploi continue de mener des recherches sur plusieurs initiatives en matière d’emploi et sur l’impact qu’elles ont, ou pourraient avoir, sur la vie des Néo-Écossais.
Projet pilote de réserve de main-d’œuvre flexible
Une réserve de main-d’œuvre flexible (RMF) est un modèle d’emploi novateur dans lequel les travailleurs, au lieu d’occuper des postes traditionnels à temps plein dans une seule organisation, ont la possibilité d’accéder à divers emplois au sein de plusieurs organisations grâce à une certaine flexibilité. La RMF est basée sur les besoins en main-d’œuvre des employeurs et sur les besoins des membres de la communauté en termes de revenu. Les besoins d’un employeur peuvent fluctuer en fonction des saisons, tandis que certains membres de la communauté peuvent connaître des situations (handicap, poursuite d’études, responsabilités parentales, difficultés de transport, etc.) qui leur posent problème pour trouver un emploi répondant à leurs besoins particuliers. Dans ces cas, une RMF est utile pour aider les employeurs et les employés à travailler au maximum de leur capacité.
Jessie Doyle, stagiaire en recherche au CIE, dirige une étude de faisabilité du marché en vue d’établir une RMF dans la communauté d’Antigonish. Jessie collabore avec de nombreux intervenants, notamment le centre Career Connections de Nouvelle-Écosse au travail, l’entreprise à vocation sociale Placemaking 4G, Common Good Solutions, le ministère du Travail et de l’Enseignement supérieur, la Chambre de commerce d’Antigonish, des conseillers municipaux et plusieurs employeurs et organisations de la communauté d’Antigonish.
Des groupes de discussion composés de divers membres de la communauté permettront de déterminer s’il existe des travailleurs désireux de participer à une RMF et veilleront à ce que la RMF soit axée sur les personnes et guidée par les opinions de la communauté – y compris les personnes qui sont traditionnellement sous-représentées dans la population active. Les médias locaux se sont intéressés à ce projet, en organisant notamment une entrevue radiophonique avec Jessie et Lenita Hanson de Tony’s Meats.